Comme à son habitude, Mme Creuzet avait décidé de sensibiliser ses élèves de 3èmes au sujet du don d’organes, en lien
avec son cours sur l’immunologie et sur le cours à venir concernant les compatibilités .
 
Pour l’occasion, une intervenante extérieure au collège avait été conviée, à savoir Mme Sophie MARION, infirmière diplômée
d’état et coordinatrice Hospitalière de Prélèvement
d’organes au CHU de Dijon, et les élèves avaient en amont préparé toutes les questions qu’ils se posaient sur ce sujet. Ce fut donc
l’occasion d’aborder le don d’organes bien sûr, mais aussi celui de tissus : quels organes et tissus peuvent être prélevés et greffés ?
Quels organes peuvent être donnés de son vivant ? Comment sait on qu’une personne est en état de mort encéphalique ? Qui peut
être donneur ? Qui peut être receveur ? Comment se déroulent le prélèvement, mais aussi le transport des organes et la greffe ? Qu’est
ce que la greffe croisée ? Qu’est ce que le rejet du greffon ?
Quelles précautions sont prises ? Combien d’interventions sont elles réalisées chaque année en France ? Et le consentement présumé
dans tout ca ?
 
Ce fut aussi l’occasion pour les élèves d’apprendre qu’au niveau de la loi, nous sommes tous des donneurs présumés, sauf si nous
avons explicitement exprimé notre refus. Et que l’on peut très bien décidé d’être donneur pour tous les organes, sauf un ou plusieurs
organes que l’on peut décider de ne pas donner. Bien évidemment, les greffes ont énormément chuté en nombre durant cette dernière
année, du fait de la crise de la Covid19.
 
Aussi, après 1h20 de débat et de dialogue très enrichissant, il est intéressant de noter que lorsque Mme Creuzet a demandé aux 3èmes
2 s’ils avaient un avis sur le don d’organes, tous les élèves sauf deux s’étaient déjà fait une opinion ( qu’ils soient pour ou contre le fait
de donner leurs organes...), alors qu’en 3ème1, seuls trois élèves avaient déjà un avis, le reste de la classe ayant besoin d’un temps
réflexion pour se décider.
 
Un sujet à aborder donc en famille, puisque la conclusion de cette intervention était finalement la suivante : que l’on soit pour ou
contre le don d’organes, il faut exprimer son avis à ses proches ! Sachant bien évidemment que cet avis n’est pas obligatoirement
définitif...